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Chaire d’excellence de la région Normandie

Chaire d'Excellence cofinancé par l’Union européenne avec le fonds européen de développement régional (FEDER)logo normandie

Porteur : Dr Virginie Tardif -San Martin

Dr Tardif a soutenu sa thèse en immunologie à l’Université de Nantes (CRT2I, Inserm U1064) en 2010, suivi de deux stages postVirginieTardifdoctoraux aux Etats-Unis, au Scripps Research Institute en Californie (Dr. Brian Lawson) et à Drexel College of Medicine en Pennsylvanie (Dr Elias k. Haddad). Ensuite, en 2018, elle a rejoint le laboratoire cardiovasculaire Inserm U1096 à Rouen (projet LYMIT-DIS, Dr Ebba Brakenhielm), suivi d’un projet d’un an à l’Institut de Myologie (Inserm U974) à Paris-Sorbonne (Pr. O. Benveniste). En 2021, Dr Tardif a été sélectionnée pour un projet de Chaire d’Excellence en Normandie, qui va lui permettre de continuer à développer ses projets au sein du laboratoire Inserm U1096, pour appliquer ses compétences en immunologie, acquises depuis 10 ans à l’international, en établissant un nouvel axe d’étude cardio-immunologie au sein de l’U1096, ainsi qu’un axe onco-cardiologie en cours de développement dans la région pour renforcer et valoriser la recherche normande.

Dr Tardif a publié à ce jour 22 articles scientifiques, dont 4 en 1er ou co-1er auteur (incluant un article en Nature en 2013 et en Nature Comm en 2019), ainsi que 2 articles en co-dernier/co-correspondant. Elle a également participé à l’écriture d’un chapitre d'ouvrage et d’une revue de synthèse sur le contrôle de la réponse immunitaire en contexte inflammatoire ou auto-immun. Voir profil : Virginie TARDIF | Publons

Projet : LYMPH-COSIGN

« Le remodelage cardiaque et lymphatique par la signalisation des molécules de co-signalisation immunitaire : Intérêt en physio-pathologie onco-cardiologique des myocardites induites par les inhibiteurs des checkpoints immunitaires. »

Le bond de l’immunothérapie de ces dix dernières années dans le domaine de l’oncologie, a fait apparaitre de nouvelles pathologies, notamment celles associées à la cardiotoxicité des traitements anticancéreux, nécessitant un besoin de mieux appréhender les risques de ces traitements innovants. Du fait de l’excellent niveau de compétences reconnu en physio-pathologie cardiaque, biologie vasculaire et lymphatique du laboratoire INSERM U1096 associé à celui en immunologie de la candidate, le projet innovant de la Chaire propose d’évaluer l’implication des molécules immunitaires de co-stimulation et/ou de co-inhibition dans différents contextes cardio-immuno-pathologiques notamment par une approche in vitro de caractérisation de la fonction endothéliale, des fibroblastes cardiaques et cardiomyocytes après stimulation par des ligands co-stimulateurs ou co-inhibiteurs.

Ce projet de Chaire s’intègre dans la stratégie du laboratoire d’accueil de développer dans son versant immunologique de l’axe de recherche du traitement de l’insuffisance cardiaque, dont les responsables sont le Dr Ebba Brakenhielm, DR2 INSERM et le Pr. Paul Mulder. Une meilleure appréhension de l’implication des molécules immunitaires de co-stimulation et/ou d’inhibition dans les processus de dysfonction endothéliale et/ou de fibrose cardiaques ouvrira la possibilité de trouver de nouvelles cibles thérapeutiques impactant sur les processus d’angiogenèse, de lymphangiogenèse et/ou fibrotique suivant le contexte physiopathologique tout en agissant sur la réponse immunitaire pathologique. En effet, les molécules de co-stimulation et/ou d’inhibition étant exprimées, d’une part, par les cellules structurales (i.e. endothéliums vasculaire et lymphatique, fibroblastes et cardiomyocytes) et, d’autre part, par les cellules immunitaires (cellules lymphocytaires B, T et cellules myéloïdes) offrent une possibilité thérapeutique originale visant à cibler à la fois la réponse immunitaire et les vaisseaux, fibroblastes et cardiomyocytes qui composent le cœur.

D’autre part, ce projet vise à développer un nouvel axe régional d’onco-cardiologie, en renforçant nos collaborations sur l’évaluation des altérations lymphatiques dans les myocardites induites par les immunothérapies de type inhibiteurs de points de contrôle immunitaires (ICI), avec les Drs. Joe-Elie Salem and Stephane Edhery de la Pitie Salpêtrière, et le Dr. Joachim Alexandre de l’Université de Caen (FHU CARNAVAL), mais également de développer de nouvelles collaborations internationales. En apportant une meilleure compréhension des interconnections moléculaires des molécules de co-signalisation dans différents contextes physiopathologiques cardiaques, nous obtiendrons une meilleure interprétation des mécanismes cardiaques physiopathologiques observés dans les myocardites induites par l’immunothérapie ciblant les points de contrôle immuno-régulateurs pour en améliorer la survenue et la prévention.